Au gré de mes cycles de Femmes, de la redécouverte de mon Féminin, j’apprends à me laisser porter par ce flot créateur qui m’habite, à ne plus le contenir, le garder sous-scellé. Ce flot qui se veut parfois doux, enivrant… la vague qui me porte alors fait naître de jolis reliefs dans le sable fin. Parfois il se fait raz-de-marée. Tel un tourbillon qui ne semble avoir ni début ni fin, il laisse émerger en son centre ma flamme, mon volcan, celui qui fait exploser jusqu’en plein ciel, tels des étoiles, ces élans propulsés par une incroyable force issue de je ne sais où.
Selon la lune, la saison et mille et une autres raisons, j’en arrive parfois (souvent!) à perdre le nord dans toute cette intensité. Lorsque ma part masculine, sous ce flot débordant d’étoiles jaillissant de tous côtés, n’arrive plus à tenir la barre, ne sait plus où aller, s’essouffle, je me tourne vers toi…
Je m’abandonne à ta Force Tranquille, celle qui reprend la barre du navire en déroute, sur le point de couler.
Je m’en remets à ta Puissance, celle qui sait faire naître de mes multiples explosions un magnifique feu d’artifices vers lequel redresser le cap.
Je pose ma confiance en ton Feu qui sait nous guider encore et toujours, dans les méandres inconnus de ce chemin-qui-a-du-cœur.
~Julie Tremblay