Cultiver sa vulnérabilité

À l’image du sexe de la femme, le cœur de l’homme est une porte ouverte, une zone de grande vulnérabilité. C’est là qu’il se cuirasse, se défend et protège ses plus intimes secrets. C’est aussi là, au-delà de ses écrans, que se cachent dans l’ombre ses plus grandes peurs et paradoxalement, ses plus grandes forces.

Aussi, de mon point de vue, le chemin vers soi passe inévitablement par l’ouverture du cœur. Celle-ci permet de contacter ses ombres mais aussi cet homme fabuleux qui vit dessous l’armure. Plonger à la rencontre de ses ombres n’est pas chose facile, vous le savez aussi. En réalité, personne n’a vraiment envie d’aller là où ça fait mal, là où ça fait peur.

Par bonheur, à travers la rencontre avec l’autre, la vie nous donne cette occasion en or d’aller toucher à ces ombres qui nous masquent la Vérité. C’est le cadeau que nous offre la femme – si nous avons le courage de nous y ouvrir – d’être celle par qui arrive la Vérité. Bien sûr elle est aussi celle par qui nous touchons à nos ombres… rôle délicat (ingrat) mais ô combien nécessaire.

Cultiver ma vulnérabilité d’homme est pour moi un défi quotidien. Elle n’est jamais acquise. Sous le poids de l’inertie, chaque jour mon cœur se referme si je le laisse à lui-même. Pour rester en lien avec elle et avec moi, je dois faire des efforts quotidiens pour garder mon cœur dans l’équation. « Ouvre-toi » que je lui murmure, « vois comme il est doux de boire à la source et de cueillir le plein rayonnement de sa beauté de femme ».

 

À l’image du cœur de l’homme, le sexe de la femme est une porte ouverte, une zone de grande vulnérabilité. C’est là qu’elle se cuirasse, c’est là qu’elle se défend et protège ses plus intimes secrets. C’est aussi là, au-delà de ses écrans, que se cachent dans l’ombre ses plus grandes peurs et paradoxalement, ses plus grandes forces.

Merveilleuse symétrie toujours. Que de beauté dans cette complémentarité, que de perfection dans cette union sans cesse renouvelée de l’homme et de la femme, ces éternels inséparables. Merci à toi, la dame de mes pensées, de m’épouser avec tant de beauté et tant de vulnérabilité.

~Jean-Philippe Ruette