Quand tu me reçois tout entier

Ton sexe de femme, à l’image de mon cœur d’homme est un peu comme la Lune. Pour briller, pour vibrer, chaque jour il a besoin de recevoir la lumière d’un soleil. Par bonheur, ce Soleil-qui-brille-entre-mes-reins a justement ce besoin quotidien d’être offert, de se relier, de trouver une lune à illuminer, à ensemencer.

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La Nature, dans son infinie perfection, a offert à chacun, hommes et femmes, le parfait complément pour combler ces besoins physiques nés de notre séparation en deux genres si distincts et si désirés. Maladroitement, nous avons un peu oublié les enseignements de la Terre et avons parfois bien du mal à retrouver la simplicité de cette complétude innée. Rassurons-nous, la Vérité ne peut pas se perdre pour toujours, elle ne peut qu’être oubliée pour un instant ou quelques vies.

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Comme il est doux de pouvoir t’offrir toute ma Puissance-déliée-et-rugissante, sans fard, sans masque à toi la dame de mes pensées. Comme il est doux et guérisseur d’être reçu aussi pleinement, sans aucune condition, dans le Saint des saints, dans ce refuge si doux, si chaud qui s’ouvre au creux de ton corps adoré. Que j’aime cette façon que tu as de te creuser pour moi en souriant, de t’ouvrir sans pudeur pour m’accueillir tout entier dans ta vulnérabilité, moi le simple chevalier, qui vient à genoux, en toute simplicité, t’offrir son épée.

~Jean-Philippe Ruette